Syllogomanie : Tout savoir sur ce mal
Savez-vous ce que c’est que la syllogomanie ? Si vous ne le savez pas, c’est possible que vous fassiez partie de ceux qui souffrent de cette pathologie.
En effet, si d’aventure vous êtes enclin à l’accumulation d’objets malgré l’inconfort que cela vous crée, vous n’êtes pas alors très loin du sujet qui est au cœur de la plateforme Syllogomanie.
La syllogomanie encore désignée sous le nom de thésaurisation pathologique est un terme employé pour décrire un trouble en lien avec une tendance à l’accumulation excessive d’objets.
Le site Syllogomanie vous informe sur ses manifestations, ses formes d’apparition chez l’Homme, les franges sociales les plus touchées et divers contours de la pathologie.
Comment se manifeste la syllogomanie ?
Le syllogomane est conscient de son état. Il vit très mal sa propension à l’accumulation d’objets. Cependant, il ne peut s’en passer.
Il accumule les objets qui passent sous sa main, les dispose dans son antre alors que ces derniers ne lui sont pas forcément utiles. Son espace est visiblement encombré et il le sait très bien. Mais il reste peu réceptif par rapport aux critiques.
Certaines formes de syllogomanie peuvent sembler spécialisées. L’individu peut développer sa syllogomanie envers les animaux. Dans ce cas, il ne se sent pas gêné de partager son espace vital avec des animaux accumulés de part et d’autre.
On parle dans ce cas du syndrome de Noé. La syllogomanie peut en outre se développer par l’accumulation de livres. On parle dans ce cas de bibliomanie.
Par ailleurs, la syllogomanie peut aussi se manifester par une accumulation d’objets doublée du manque d’hygiène et triplée de l’isolement social.
Quel est le public le plus touché par la syllogomanie ?
Les personnes âgées de plus de soixante ans sont les plus atteintes par cette pathologie. C’est un trouble qui tend à faire son apparition vers la préadolescence.
Il progresse au fur et à mesure que l’âge avance. Aujourd’hui, on hésite à classer formellement la syllogomanie parmi les maladies mentales.
En effet, le sujet est conscient de son état. Le trouble n’est en rien lié à une classe sociale donnée. L’ensemble des classes sociales est touché par la pathologie.