Abriter certes, mais sans sacrifier la luminosité


 Validé le 03/03/2020    366 vues


Abriter certes, mais sans sacrifier la luminosité

De nos jours, l’éclairage et la luminosité sont au cœur des préoccupations des architectes et de tout porteur de projet de construction. Pour des raisons esthétiques, pour consommer moins d’énergie, pour jouir des bienfaits du soleil... à chacun ses exigences. Alors, comment profiter au mieux de la lumière naturelle tout en se protégeant des aléas extérieurs ?

Une toiture qui laisse passer la lumière, une alternative ingénieuse

Qui dit toit dit ombre. Et, habituellement, abriter signifie protéger de tout quitte à se retrouver dans le « noir ». Seul recours ? L’éclairage artificiel qui pousse généralement vers une surconsommation d’énergie. Une solution qui n’est ni écologique ni économique.

Mais alors, pourquoi faire un compromis lorsqu’il est possible d’avoir les deux, c’est-à-dire l’étanchéité et la luminosité ? Ce dilemme est souvent rencontré par les professionnels dans le secteur de l’immobilier. Une chose est sure. En construction ou en rénovation, tout le monde cherche à optimiser l’apport de lumière naturelle et à profiter des rayons du soleil le plus longtemps possible durant la journée. Puits de lumière, fenêtres de toit, grandes baies vitrées... les idées foisonnent.

Pour les projets résidentiels, il existe une multitude d’astuces. Mais lorsqu’il s’agit de bâtiment d’envergure, une des solutions préconisées consiste à utiliser des plaques d’éclairement. Elles peuvent se présenter sous forme de panneaux en polycarbonate alvéolaire que l’on monte en façade ou en toiture. L’objectif est clair : gagner un maximum de luminosité du lever au coucher du soleil et en toute saison.

Quoi de plus agréable en effet pour un lieu accueillant du public telles une galerie commerciale ou une salle de sport que d’avoir le ciel (ou presque) comme toit ? Et une vue dégagée pour un véritable sentiment de liberté ou d’immersion dans la nature !

Vive le soleil, non aux intempéries !

Ce qui peut freiner l’enthousiasme et inquiéter dès que l’on parle de tôle transparente, c’est la résistance. Étant donné l’investissement, certains points méritent effectivement d’être murement réfléchis. Bien sûr, le matériau choisi devra isoler du froid et de la chaleur, du vent, de la pluie, etc. Ce sont les principes de base, mais il est possible d’aller plus loin pour optimiser et sécuriser le projet.

Ainsi, il faut s’attarder sur la capacité des plaques d’éclairement à résister aux  agressions extérieures telles que les impacts et chocs (dus à la grêle ou à des chutes de branches par exemple) ou le feu. Selon la surface à couvrir, l’architecture du bâtiment et la zone d’implantation, l’épaisseur nécessaire variera également. Sachant que sur le marché, il est possible de trouver des panneaux de 6 à 32 mm.

Plaques d’éclairement, un matériau polyvalent

En conclusion, au-delà de la transmission lumineuse qui est le premier atout d’une toiture ou d’une structure transparente, la robustesse reste un paramètre crucial. Cela permet notamment de protéger des établissements accueillant du public tout en les rendant plus lumineux, mais pas seulement ! Cette solution est idéale pour des serres, bâtiments agricoles et entrepôts industriels où la luminosité est aussi vitale.

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