Jean-Claude Anaf : Biographie d'un commissaire-priseur lyonnais
Histoire
Après avoir été stagiaire chez le commissaire-priseur Pierre Blache à Grenoble pendant quatre ans, il s'associe en 1974 avec Me Françoise Herment-Mochon à Lyon.
Deux ans plus tard, il monte sa propre étude quai Augagneur.
Et en 1989, il décide de s’installer dans l'ancienne gare des Brotteaux et de s'associer cinq ans plus tard avec Me Jean Martinon. Il ouvre un second Hôtel des Ventes à Saint-Priest.
L'hotêl des ventes des Brotteaux
Aux Brotteaux, la salle de prestige modulable, se déployant sur une surface totale de 820 m2 d’exposition, sera le théâtre d’enchères remarquables dans toutes les disciplines artistiques, avec l’assistance des meilleurs experts en meubles anciens et objets d’art, tableaux et dessins anciens et modernes, arts décoratifs du XXème siècle, sculpture, joaillerie, bibliophilie, antiquités classiques, voitures de collection, vins et alcools...
Les collectionneurs ne pouvaient rêver meilleur endroit pour y disperser leurs objets, sous la houlette d’un commissaire-priseur aussi talentueux.
« Jean-Claude Anaf a été à mes yeux le plus exhibitionniste des « grands marteaux» que j’ai eu la chance d’approcher, témoigne l’expert parisien Félix Marcilhac. Il faut dire que ce métier s’y prête et que ses ventes aux enchères étaient organisées comme des shows extraordinaires, avec sono, projection, micro tonitruant et qu’à défaut de porter des enchères le public lyonnais y venait comme au spectacle, plus intéressé par les formidables résultats financiers qu’il obtenait que par les objets qu’il présentait ».
En 2008, Jean-Claude Anaf cède sa société Anaf Arts Auction et l’hôtel des ventes des Brotteaux à son confrère neuilléen Claude Aguttes. Il opte alors pour une stratégie de redéploiement sur l’activité judiciaire. Mais c’était mal connaître Jean-Claude Anaf que de penser qu’il allait rester longtemps loin de la scène artistique... La parenthèse n’aura duré que le temps d’honorer la clause de concurrence, d’une validité de cinq ans.
Jean-Claude Anaf est bel et bien de retour !
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En savoir plus sur le commissaire-priseur lyonnais : Jean-Claude Anaf : Mes parents, qui étaient des passionnés de ventes aux enchères, collectionnaient aussi bien des tableaux modernes que du mobilier Napoléon III. C’est pour ça que très jeune, j ’ai été plongé dans cette ambiance. Vos parents travaillaient dans le marché de l'art ??Pas du tout. Mon père était fourreur à Grenoble. Mais ce sont eux qui m ’ont trouvé un stage chez Me Pierre Blache qui était un grand commissaire-priseur grenoblois et chez qui j’ai appris le métier pendant quatre années.
https://www.jean-claude-anaf.fr/